« Non-assistance à planète en danger. » : de l’Australie à l’Europe en passant par l’Afrique, des dizaines de milliers de jeunes du monde entier ont séché l’école vendredi 15 mars pour demander à leurs dirigeants d’agir vraiment contre le dérèglement du climat.
Plusieurs rassemblements sont en cours dans les grandes villes européennes, notamment à Copenhague, à Rome, à Vienne, à Madrid et à Berlin. Dans la capitale allemande, des milliers d’étudiants ont entamé une marche qui se terminera sous les fenêtres de la chancellerie fédérale. À Paris, des milliers d’étudiants partent des Champs Élysées en direction de Concorde puis de la place de la République.
Les manifestants reprochent aux gouvernements de ne pas mettre en place les mesures nécessaires pour maintenir les émissions de gaz à effet de serre sous la barre des 2° C. Les jeunes Polonais ont marché sous la pluie pour demander l’interdiction de brûler du charbon qui produit du dioxyde de carbone en masse.
Plus tôt à New Delhi, c’est la mauvaise qualité de l’air que les jeunes étaient venus dénoncer alors qu’à Paris, un groupe d’activiste a bloqué le siège de la Société Générale pour fustiger les investissements « nocifs » pour la planète de la grande banque internationale. Partout les jeunes ont rivalisé de créativité avec des pancartes aux slogans évocateurs tel que « Il n’y a pas de planète B », « Trop chaud pour l’école » ou encore « Ne niez pas le changement climatique », « Non assistance à planète en danger ».
« Nous venons de naître au monde, cette crise nous allons devoir vivre avec, et nos enfants et nos petits-enfants et les générations futures. Nous ne l’accepterons pas », a-t-elle prévenu.
La jeune étudiante, qui proteste tous les vendredi devant le Parlement de Stockholm depuis août, a initié le mouvement qui a pris une ampleur internationale grâce aux réseaux sociaux. Proposée pour le Nobel de la paix 2019 et considérée aujourd’hui comme la porte-parole du mouvement, Greta Thunberg a depuis été invitée à s’exprimer lors de la COP24 en Pologne ainsi qu’au forum économique de Davos.
Jean Didier B