« En dépit des multiples défis auxquels fait face le Mali, dont plusieurs ne sont pas encore pris en compte, j’apprécie les progrès réalisés par le gouvernement et les groupes armés signataires » [de l’accord de 2015, NDLR] depuis l’investiture du président Ibrahim Boubacar Keïta pour un second mandat le 4 septembre 2018, indique Antonio Guterres dans ce document remis aux 15 membres du Conseil de sécurité.
« C’est le verre à moitié plein ou à moitié vide », résume un diplomate sous couvert d’anonymat à propos de cette bonne note distribuée par Antonio Guterres. Celle-ci permet d’éloigner la perspective de nouvelles sanctions ou d’une prochaine réduction de la Minusma, sous l’impulsion des États-Unis, alors que mars avait été donné comme échéance à Bamako pour engranger des résultats.
À la mi-janvier, les membres du Conseil de sécurité avaient affirmé dans une déclaration adoptée à l’unanimité être « de plus en plus impatients » à l’égard des parties maliennes face aux retards pris dans l’application de l’accord de 2015.
Alice Bakandja