Carlos Ghosn a été libéré, mercredi 6 mars, de la prison de Kosuge à Tokyo, après plus de 100 jours passés en détention sur des accusations de malversations financières, a constaté l’AFP.
Vêtu d’un blouson, portant un masque sanitaire blanc, une casquette bleue et des lunettes, l’ex-patron de Renault et Nissan est sorti du centre de détention encadré de gardiens avant de s’engouffrer dans une voiture, devant les objectifs de dizaines de caméras et appareils photo.
Carlos Ghosn, dont c’était la troisième demande de mise en liberté, avait payé sa caution d’un milliard de yens (7,9 millions d’euros) ouvrant la voie à sa libération imminente. L’ancien PDG a interdiction de quitter le Japon et des mesures visant à l’empêcher de falsifier des preuves ont aussi été prises. Selon l’agence de presse Kyodo, l’architecte de l’alliance Renault-Nissan, accusé de malversations financières, va notamment être placé sous vidéosurveillance à son domicile.