Les dirigeants de Turquie, de Russie, de France et d’Allemagne se réunissent samedi à Istanbul pour un sommet inédit sur l’avenir de la Syrie. Mais Moscou a déjà indiqué que les chances d’aboutir à un accord concret sont minces.
C’est un sommet rare. Samedi 27 octobre, les présidents turc Recep Tayyip Erdogan, russe Vladimir Poutine, français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel se réunissent à Istanbul pour discuter du sort de la Syrie. La réunion vise notamment à consolider la trêve fragile à Idleb et avancer vers une transition politique.
La Turquie et la Russie forment avec l’Iran un trio incontournable sur le terrain, où ils ont permis un relatif silence des armes à la faveur du processus dit d’Astana. La France et l’Allemagne font, elles, partie du « small group » sur la Syrie qui compte cinq autres pays, dont les États-Unis.
La loi fondamentale syrienne en question
« Le but principal de ce sommet est d’étudier quelles formules nouvelles peuvent être trouvées afin d’apporter une solution politique » à ce conflit complexe qui a fait plus de 360 000 morts depuis 2011, a déclaré vendredi le porte-parole de Recep Tayyip Erdogan, Ibrahim Kalin.
Sur ce point, la formation, sous les auspices de l’ONU, d’un Comité constitutionnel censé élaborer une nouvelle loi fondamentale s’annonce comme l’un des principaux défis, en raison du blocage du régime.
Jean Didier B