Le Rwanda a prévu de saisir l’occasion du prochain sommet de l’Union africaine, du 25 juin au 2 juillet à Nouakchott, pour convaincre les pays africains de se rallier à la candidature de sa ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, au poste de secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Le conseil exécutif de l’UA (composé des ministres africains des Affaires étrangères) a pour habitude d’appuyer les candidats du continent briguant des postes de premier plan au sein des organisations internationales.
Il ne le fait toutefois pas systématiquement pour l’OIF. Quatre Africains s’étaient ainsi présentés en ordre dispersé lors du sommet de la Francophonie à Dakar, en 2014, ce qui avait largement contribué à la victoire de la Canadienne Michaëlle Jean.
La candidature de Louise Mushikiwabo, soutenue par Paris et sans rival africain déclaré, donnera plus de fil à retordre à la secrétaire générale sortante. Surtout avec le soutien officiel de l’UA : plus de la moitié des membres de plein droit de l’OIF (29 sur 54) sont africains.