Une simple série de collines abruptes au milieu de la forêt tropicale du nord du Guatemala près de la frontière avec le mexique, à priori l’ancienne cité d’holmul ne paie pas de mine. Dans le basin du Petén, la forêt est dense, la chaleur écrasante. Seuls les chants de cigales et les cris de singes hurleurs percent le silence.
Toutefois, à bien regarder cet environement on se rend compte que ce ne sont pas du tout des collines mais un ensemble de pyramides abandonnées après l’éffondrement de l’empire Maya il y a un millénaire.
Holmul fut une cité en pleine expansion lors de l’époque Maya classique (250-900 av J.C). L’écriture et la culture étaient alors florissantes dans ce qui est aujourd’hui l’Amérique Centrale et le Sud du Mexique. Mais ce fut aussi une période de troubles sur le plan politique. Deux cités-États guérrières se disputaient sans cesse la suprématie. Pendant un temps assez court, celle de Calakmul prédomina. Pour la première fois de son histore, la civilisation Maya connu alors une forme de pouvoir évoquant un empire.
Ce pouvoir était exercé par le roi serpent de la dynastie Kaanul. Nul n’avaient entendu parler d’eux voila encore quelque décénnies. Mais avec la mise à jour des sites autour de Calakmul, dont celui d’Holmul, les archéologues tentent de reconstituer l’histoire de ces souverains.
Les anciens peuples mesoaméricains élévaient leurs pyramide à la manière des poupées russes. Par empilement successif, lorsqu’ils ajoutaient un niveau, ils préservaient le niveau inférieur. De ce fait les archéologues ont pu aménager des galeries et découvrir les structures les plus anciennes quasiment dans l’état ou se trouvaient lorsquelles furent abandonnées.